Le territoire de la Communauté de communes du Pays d’Iroise continue à voir des logements se construire, d’autres se rénover. Une nécessité, selon les élus. C’est le cas de la Résidence du Pont dont les travaux évoluent au cœur de Saint-Renan.
« Dans le Pays d’Iroise, on retrouve sa mise ! » Ce n’est pas un agent immobilier qui nous l’a dit mais Gilles Mounier, le maire de Saint-Renan et vice-président de Pays d’Iroise communauté (Pic) en charge de l’habitat et de l’aménagement. Le secteur se développe depuis quelques années. Il y a 49 000 habitants et la hausse est de 0,8 % en moyenne par an. « Le solde annuel est positif de 400 à 500 personnes », traduit-il, en termes plus humains. Beaucoup de nouveaux habitants viennent de la métropole pour un cadre de vie jugé plus agréable. |
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L’emploi est toujours un facteur d’attraction. Il n’y a guère de gros employeur sur ce territoire mais un maillage d’entreprises petites et moyennes. « Sur 20 000 actifs sur le territoire de PIC, la moitié n’y travaille pas, note toutefois l’élu. Ici, on n’y passe pas. On vient parce qu’on a quelque chose à faire ou à voir : le tourisme, l’agriculture, l’artisanat, le commerce, les services (y compris dans la santé) sont importants. On intègre de plus en plus les pistes cyclables dans nos projets, d’ailleurs, » pour renforcer ce côté lieu où il fait bon vivre. | |
L’objectif du plan local de l’habitat est de 300 logements nouveaux par an, répartis au mieux sur les différentes communes : un ou deux dans les petites, jusqu’à 66 à Saint-Renan. C’était un peu moins en 2013, 2014, tandis qu’on s’approcherait plutôt des 350 actuellement. « Le nombre d’enfants en écoles primaires à Saint-Renan se stabilise entre 1 030 et 1050, bien qu’il y ait 50 à 80 habitants de plus chaque année. Le nombre de personnes par logement diminue, du fait des décès, des enfants qui quittent le foyer, des familles monoparentales… Pas mal de pavillons se trouvent presque vides, embraie l’élu. Si on ne construit pas une centaine de logements par an, la population baisse ! Une maternelle se vide en trois ans, vous savez ! ».
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Mais, selon lui, « un quart de la population de Saint-Renan a moins de 18 ans ». Alors il faut proposer de quoi satisfaire les jeunes ménages avec enfant né ou éventuellement à venir. Donc, pas trop cher. L’offre doit répondre aux divers besoins. Maisons en lotissement, immeubles ou intermédiaires, social ou privé. |